COMMENT FAIRE RIMER "HUILES ALIMENTAIRES" ET SANTÉ DE FER ?
Rédigé par Isaure le 08/09/2019
Tout savoir sur les conditions d’utilisation des huiles alimentaires pour bénéficier de leurs vertus insoupçonnées !
Si tu fais partie des personnes qui cuisinent à l’huile plutôt qu’au beurre, ces petits conseils peuvent t’intéresser.
Même si l’huile fait peur à certain(e)s d’entre nous pour sa composition (100% de matières grasses), il ne faut pas avoir peur d’en consommer (de façon modérée bien sûr sous risque de prendre quelques kilos) car les matières grasses sont indispensables à notre organisme (Eh oui !). Elles nous permettent de faire le plein d’énergie, de vitamines A, D, E, K et d’acides gras indispensables à notre organisme qui ne sait pas les fabriquer naturellement, et interviennent dans la fabrication de nos cellules. Sans oublier leur rôle gustatif : nos petits plats sont toujours bien meilleurs avec un peu de matière grasse !
Les huiles alimentaires et leurs secrets
Quelles huiles alimentaires choisir et pourquoi ?
1- Quelle est sa composition en acides gras saturés et insaturés ?
La différence essentielle entre les huiles réside dans leur composition en acides gras, classés en trois groupes : saturés (AGS), mono-insaturés (AGMI)et polyinsaturés (AGPI).
Les huiles riches en AGS telles que l’huile de palme, de noix de coco, et de beurre de cacao sontà éviter pour leurs méfaits sur la circulation sanguine et le cœur . Du balais ! Les AGS sont déjà largement fournis par les graisses animales : saucisse, viande, produits laitiers, charcuterie…etc.
Les huiles riches en AGMI comme l’huile d’olive, d’arachide, de colza, de tournesol oléique (variété particulière de tournesol), sont remplies d’ oméga 9, les rendant stables à haute température, même en friture. Elles sont donc privilégiées pour la cuisson.
Quant aux huiles riches en AGPI (oméga 3 et 6), elles sont indispensables à notre organisme. Les oméga 3 contribuent à une bonne circulation sanguine et les oméga 6 sont nécessaires au système immunitaire pour agir contre les bactéries et les virus. Attention cependant, pour être assimilés correctement par l’organisme, ils doivent être apportés dans des proportions précises : le rapport idéal oméga 6/oméga 3 devrait être de 3/5, soit presque deux fois plus d’oméga 3 que d’oméga 6. Malheureusement, dans la vie courante, nous consommons beaucoup plus d’oméga 6 que d’oméga 3 à cause d’une utilisation très fréquente de l’huile de tournesol, composée en moyenne de plus de 60 % d’oméga 6 et de moins de 0,2 % d’oméga 3. Notre conseil pour rétablir cet équilibre : consommer de l’huile de colza, plus équilibrée avec 20 % d’oméga 6 pour 10 % d’oméga 3.
2- Pour quelle utilisation ? Cuisson ou assaisonnement ?
Ce critère est important car toutes les huiles ne supportent pas les températures élevées, sous risque de former des éléments cancérigènes ; c’est le cas des huiles riches en AGPI comme l’huile de pépin de raisins ou l’huile de noix, à privilégier pour les assaisonnement. Pour la cuisson, il est préférable d’utiliser des huiles riches en AGMI, telles que l’huile de colza, de tournesol et l’huile d’olive, ou encore l’huile d’arachide pour la friture.
« L’huile d’olive possède de forts pouvoirs antioxydants » : info ou intox ?
La composition en acides gras de l’huile d’olive ne fait pas forcément rêver : 80 % d’oméga 9 et 0% d’oméga 3. En revanche, sa teneur en antioxydants nous laisse sans voix ! Pour en bénéficier au maximum, privilégiez les huiles portant la mention “vierge” ou “pressée à froid” pour votre assaisonnement.
Le conseil du chef ? Mélange de l’huile d’olive et de l’huile de colza pour obtenir un mélange au top pour la santé, la cuisson et l’assaisonnement ! Alors n’hésite plus !
Isaure a suivi une formation d’ingénieur en Alimentation & Santé et s’est spécialisée en création de produits alimentaires innovants avant de s’ouvrir davantage à l’innovation, domaine essentiel à ses yeux surtout dans un monde où les challenges environnementaux et économiques ne font que grandir.